Archive | août, 2011

L’amour des dimanches soirs

28 Août

Tous les dimanches, c’est la même chanson. Les gens se plaignent, dépriment, commandent des sushis et, souvent, se remettent encore de la gueule de bois de la veille.

Moi, j’adore le dimanche soir. Oui, j’ai l’esprit de contradiction. Mais en fait, j’ai un truc.

Déjà, je ne bois quasiment plus. Sauf hier, mais ça compte pas. Et comme tout mon billet et basé sur ce postulat, m’embêtez pas. Exit, donc, la gueule de bois, la bouche pâteuse et la recherche  fébrile du Citrate de Betaine.

En fait, les gens angoissent le dimanche soir parce que ils se sentent seuls. Une fois que t’as réglé ce problème, tu kiffes ton dimanche soir parce que  demain c’est lundi, que tu vas te cogner le boulot pendant 5 longs longs jours. Bref, tu profites de ton répit.

Moi j’aime le dimanche soir parce que je suis égoïste et que je me suffis à moi-même. Et aussi parce que le dimanche, sauf quand mon mec est là, je fais le jeûne de la parole et que je préfère mourir que de voir du monde. Je dîne devant la télé, je me fais les ongles, je fume des cigarettes à la fenêtre. Bref, je me ressource. Bon, évidemment ça doit être vachement moins sympa quand tu vis dans un 18 m2 sous les toits avec un véluxe en guise de fenêtre sur le monde…

J’ai dû être ermite dans une vie antérieure. Ou muette.

La femme est un homme comme les autres

27 Août

J’ai passé la majeure partie de ma vie à m’interroger sur l’égalité des sexes. Sur le principe, nous ne sommes pas très différentes des hommes.  Si en plus t’as séché le jour de la distribution des seins, globalement t’es un mec. Première vacherie de Dame Nature pour nous rappeler que nous sommes le sexe faible, c’est les règles.

Oh ne prenez pas cet air offusqué, c’est un secret de Polichinelle ! Bon, OK, on accepte notre triste sort : une fois par mois, on aura envie de tuer sa mère, son père, son mec, sa boss et tout ce qui est doté de parole. Marche aussi pour la RATP, mais ça c’est tous les jours.

Les mecs ne comprennent pas cette similitude. Pour eux, nous autres nanas, sommes nées corps imberbe, ongles laqués, cheveux brushés, cils allongés, peau brillantisée, lèvres glossées, dents blanchisées. Bah voyons ! Si ta nana est comme ça au réveil c’est qu’elle s’est levée 35 MINUTES PLUS TOT afin de se faire un ravalement de faciès complet. Et, comme une fourbe, elle s’est re-glissée entre les draps pour t’offrir un effet Melrose Place.

Oh, je ne jette pas la pierre, ce coup-là, je l’ai fais mille fois ! Ca rassure le mec et nous, on garde la face. La vérité c’est que pour en arriver à cet état de perfectitude, on fait Hiroshima dans la salle de bains.  Et ce n’est pas pour nous déplaire ! Bon, on préferait aller en institut mais sans temps et sans thunes, on la joue système D ! Et ça nous apporte un niveau de satisfaction égal à celui que les mecs prennent en jouant à la Playstation. Si tu es célibataire, tu auras droit, toi aussi à être sifflée dans la rue. Si ce n’est pas le cas, se tourner faire la chirurgie esthétique voire réparatrice. Si tu es en couple, ton mec pensera que tu es née comme ça, belle et pimpante sentant le mélange de ton après shampoing à l’avocat et ton gel douche abricot.

Et c’est pas plus mal, laissons les croire…

Un de perdu, dix de retrouvés ?

27 Août

J’aimerai VRAIMENT connaître la nana qui, après avoir rompu avec son mec, en a retrouvé dix potables le mois suivant. Parce que elle, si à chaque fois qu’elle subit une douloureuse rupture elle a dix mecs qui se bousculent au portillon, j’aime autant vous dire que sa rupture est plus que rentable.

Moi, j’ai perdu quatre grands amours dans ma vie. Qui peut me dire où se trouvent les quarante qui me sont dus ? J’aime à penser qu’ils sont dans un grand château à festoyer en m’attendant et que le jour où je trouverais le susnommé château, ils se battront pour moi. Ou mieux, ils déploieront des trésors d’imagination pour me conquérir. En attendant, j’ai toujours pas trouvé ce foutu château alors autant dire que le coup de la bataille dans la boue pour décrocher mon cœur, c’est pas gagné, gagné.

Le pire avec ce proverbe, c’est qu’il y a toujours une amie bien attentionnée pour vous le ressortir. A ma dernière rupture, j’ai passé deux mois comme une autiste sociale, pleurant toute les larmes de mon corps parce que mon ex avait trouvé une herbe plus verte ailleurs (n’y voyez ici aucune métaphore sexuelle cachée, quoique). Dans ces moments là, les copines c’est bien pour aller manger des muffins blueberry au Starbucks et écouter pour la millième fois à quel point le mec est un sale con d’être parti avec une grande blonde diplômée de Yale. Mais pourquoi ô pourquoi faut-il toujours que mes copines me disent “t’inquiètes pas chérie, un de perdu, dix de retrouvés…” ? Non meuf, c’est mathématique, un de perdu c’est un de perdu. Range ta calculatrice et fous moi le camp !

Le pourquoi du comment

27 Août

Ca faisait longtemps que je voulais me remettre à écrire. Mais bon, écrire un blog c’est so 2010. D’un autre côté, je ne pense pas qu’un éditeur me laisse publier mes humeurs. Avoir un blog en 2011, c’est un peu le challenge. Tu te dois d’être au choix : so glam’, branchouille parisienne, avoir tout vu et tout tester, être drôle et/ou caustique. Ou, si t’es vraiment forte, tout ceci en même temps.

Je n’ai jamais eu la prétention d’être la plume de l’année. Je fais ce que je peux avec ce que j’ai. Et c’est déjà pas mal. C’est donc sans pression que je vais ici coucher mes anecdotes passées ou présentes et essayer, dans la mesure du possible, de vous faire partager mon monde perché. Et, si j’ai grave de la chance, vous faire rire.