Tous les dimanches, c’est la même chanson. Les gens se plaignent, dépriment, commandent des sushis et, souvent, se remettent encore de la gueule de bois de la veille.
Moi, j’adore le dimanche soir. Oui, j’ai l’esprit de contradiction. Mais en fait, j’ai un truc.
Déjà, je ne bois quasiment plus. Sauf hier, mais ça compte pas. Et comme tout mon billet et basé sur ce postulat, m’embêtez pas. Exit, donc, la gueule de bois, la bouche pâteuse et la recherche fébrile du Citrate de Betaine.
En fait, les gens angoissent le dimanche soir parce que ils se sentent seuls. Une fois que t’as réglé ce problème, tu kiffes ton dimanche soir parce que demain c’est lundi, que tu vas te cogner le boulot pendant 5 longs longs jours. Bref, tu profites de ton répit.
Moi j’aime le dimanche soir parce que je suis égoïste et que je me suffis à moi-même. Et aussi parce que le dimanche, sauf quand mon mec est là, je fais le jeûne de la parole et que je préfère mourir que de voir du monde. Je dîne devant la télé, je me fais les ongles, je fume des cigarettes à la fenêtre. Bref, je me ressource. Bon, évidemment ça doit être vachement moins sympa quand tu vis dans un 18 m2 sous les toits avec un véluxe en guise de fenêtre sur le monde…
J’ai dû être ermite dans une vie antérieure. Ou muette.