Je t’aime, moi non plus by SossoFresh

30 Oct

Parfois, il y a des choses que j’aimerais dire écrire et je n’y arrive pas.

Heureusement, les copines sont là pour ça. Je me suis permise de copier le sublime texte de @SossoFresh dont le blog est LA, pour ceux qui ne la lisent pas encore (c’est très mal, ça).

P.S : Il est EN PLUS titré comme une des chansons les plus érotiques du monde

« L’amour c’est bien, c’est beau.

C’est plus fort que tout.

C’est toucher les ailes d’un oiseau.

Bon, à peu près.

Mais 9 fois sur 10 c’est surtout la merde.

1 homme, 1 femme (ok, je suis classique, ça va, mais ça marche dans toutes les combinaisons).

Tous deux différents, pas le même vécu, pas la même vie, pas le même ressenti.

Franchement quelles sont les chances que ça colle ?

Sérieux ?

C’est comme si tu essayais d’accoupler un cheval et une antilope.

Ça te donnerait…oh wait, une licorne !

Bah voilà,  l’amour c’est comme une licorne.

Un truc magique, mythique.

Joli, mais imaginaire surtout.

Dont tu doutes de l’existence au fur et à mesure des années qui passent.

Mais dont tu gardes l’image dans un coin de ta tête, dans ton âme d’enfant.

L’amour, c’est comme une comédie romantique avec Hugh Grant dedans.

C’est pas vraiment réaliste, mais t’aimes bien regarder ça, un dimanche d’hiver, sous la couette, avec du chocolat à portée de main.

Don’t judge me.

Mais le problème c’est surtout que dans cette histoire, personne ne veut lâcher prise et s’avouer vaincu.

Tu noteras la terminologie utilisée ici-bas : lâcher, avouer, vaincu.

On dirait la guerre de 100 ans.

Chacun campe sur ses positions, planqué dans sa tranchée.

Attendant que l’autre fasse un mauvais geste, un mot ou un pas de travers.

Surtout ne pas s’abandonner, hein.

Surtout ne pas avoir de sentiments le premier.

Se protéger, toujours.

La moindre faille, physique ou mentale

L’issue peut-être fatale

Au risque de choper une carapace autour du cœur en béton armé.

Ou en kryptonite.

Intouchable.

Aime-moi d’abord, et je verrai ce que je peux faire.

Cette obsession du contrôle, ou cette peur d’avoir mal.

Ou les deux, tiens.

Pourquoi lésiner.

Résultat des courses, on joue à « suis-moi, je te fuis, fuis-moi, je te suis ».

Un jeu où tous les perdants ont tenté leur chance … et se sont cassé les dents.

Un jeu pour les losers qui pensent qu’aimer et le montrer (et pire, le dire) est un signe de faiblesse.

Faux.

C’est être fort que de pouvoir mettre son cœur à nu, le tendre à pleine main pour l’offrir sans retenue.

C’est être fort que de prendre le risque de se faire refouler/rejeter/nexter.

Tu risques quoi ?

Le cœur brisé ?

Ça vaut toujours mieux que le cœur desséché.

A vivre sans peur, on triomphe sans gloire. »

(c) SossoFresh

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